Il y a le Festival de cinéma international de Cannes. Mais depuis une vingtaine d'année, la ville met aussi parallèlement à l'honneur, les productions cinématographiques internationales panafricaines. C'est en ce moment, jusqu'au 27 octobre.
Depuis mercredi 23 octobre, une cinquantaine de films de soixante pays venus d'Afrique, d'Amérique, des Caraïbes, d'Europe, d'Asie et du Pacifique, sont projetés à l'Espace Miramar à Cannes. La sélection 2024, reflète la force créative des réalisatrices et réalisateurs panafricains. Mercredi, pour son ouverture, le Festival a mis en avant le film « Le Mystère de Waza », en présence de son réalisateur Clave EDOU. Un clin d'œil qui marque l'émergence d'une nouvelle génération de cinéastes qui osent l’animation et en font une totale réussite. Parmi la cinquantaine de films sélectionnés, plusieurs seront présentés en avant-première.
Nous avons rencontré Eitel Basile NGANGUE EBELLE, Président et Fondateur du FIFP. «J’ai crée le FIFP pour montrer l’unité, la communauté universelle dans la diversité. Pour moi la méconnaissance de l’autre est source de conflit, et le cinéma est un bel outil pour enseigner la beauté et la tolérance. Mon idée était de montrer qu’à partir d’un concept qui semble à priori réservé à une communauté spécifique, on y découvre le monde entier».
Le cannois nous précise cette notion de panafricanisme associée au monde du cinéma.
Le cinéma panafricain fait référence à un mouvement cinématographique qui met en avant les cultures africaines et la diversité du continent africain. Il vise à promouvoir la coopération et la collaboration entre les cinéastes africains, en mettant en lumière les questions sociales, politiques et culturelles qui touchent le continent. Ce type de cinéma cherche à défier les stéréotypes et à offrir une plateforme pour les voix africaines.
C'est le combat et l'essence même du travail et de l'œuvre des réalisateurs Christian Lara et Patrick Baucelin. Leurs films ont été projetés ce vendredi 25 au Miramar. Nous y reviendrons.