La coalition menait mercredi soir de nouvelles frappes aériennes contre le groupe État islamique (EI) en Syrie, a annoncé le Pentagone, touchant cette fois des champs pétroliers qui servent à financer les jihadistes.
L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont participé à ces frappes, ont précisé des responsables américains."L'armée américaine est en train de mener avec ses partenaires arabes de nouvelles frappes contre les terroristes du groupe État islamique en Syrie", a déclaré le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby dans un communiqué.
"Cette opération est en cours, nous ne pouvons donc pas donner plus de détails", a-t-il ajouté.Les champs pétroliers figuraient parmi les cibles touchées, ont confirmé auprès de l'AFP deux autres responsables américains sous couvert d'anonymat.
Les jihadistes qui contrôlent plusieurs raffineries en Irak et en Syrie, assurent leur financement en vendant du pétrole en contrebande à la Turquie, l'Irak, l'Iran et la Jordanie, via des intermédiaires.
Depuis le 8 août, les États-Unis ont lancé près de 200 frappes aériennes contre des cibles du groupe État islamique en Irak.
Mardi, ils ont élargi leurs frappes contre des cibles de l'EI en Syrie, avec le soutien de cinq pays arabes.
Les États-Unis n'ont pas fourni de détails sur les contributions précises de la Jordanie, du Qatar, de l'Arabie Saoudite et de Bahrein aux dernières frappes.
AFP, 24/09 23:47 CET