Après les régionales 2015, le paysage politique est plus que jamais flou.
Le FN ravageur au premier tour, a été écarté au second tour. Résultats, pas de régions pour la vague marine, mais un ancrage sur le territoire national français de plus en plus important et remarqué. Le front républicain a fait front au front, certes. Résultats, le PS s'en sort avec 5 régions sur 13 après avoir dirigé la majorité des régions de France depuis 2010. L'opposition quant à elle remporte 7 régions.
Mais au lendemain du scrutin, rien ne va plus. Malgré les nombreuses interventions des commentateurs,experts et réactions de l'ensemble de la classe politique, c'est à n'y rien comprendre. Qui pourra dire ce que demain nous réserve ? Comment se comporteront nos responsables politiques, dans un contexte d'urgence nationale suite aux derniers attentats.
Rien ne va plus ? Eh si à en croire les uns et les autres. Pour le Ps, on a sauvé les meubles, c'est grâce à l'appel de Manuel Valls, de l'entre deux tours que le Front national échoue. Pour le Front justement, pas d'exécutif régional, mais le plafond de verre, on le fera exploser à la présidentielle. Du côté des Républicains, allure froide, nous ne sommes responsables de rien, on a fait le job. Les alliés de l'électorat frontiste sont à gauche. Et dès hier 20h, tous les candidats aux primaires affutaient leurs verbes pour prendre de la hauteur. Les présidentielles ce ne sont pas les régionales. C'est sûr.
Et que dire des autres ? Des centristes, front de gauche, abstentionnistes, chômeurs, jeunes, étudiants, femmes au foyer, handicapés, homos, hétéros, athés, etc. Rien. Sinon, qu'ils seront comme d'habitude des opposants malgré eux, aux futurs dirigeants, comme aux futurs opposants.