En France, dans le cancer des voix qui s’élèvent pour condamner l’attaque terroriste du Hamas contre Israël, le 7 octobre dernier, La France Insoumise détient la Palme d’Or pour distiller ça et là ses cellules cancéreuses antisémites.
Je dis bien « cancer de voix » et non « concert de voix » car ce serait faire offense à l’harmonie et aux messages de paix et d’amour souvent lancés par les chorales et Orchestres Philharmoniques.
Jean-Luc Mélenchon a une nouvelle fois décidé de nager à contresens. En dénonçant de la même façon le mouvement islamiste et la colonisation israélienne. Dans quel but ? Stratégie électoraliste pour séduire certains électeurs du côté de la communauté musulmane, très importante en France ? Pour détruire la Vème République ?
Quoiqu’il en soit, Si le lundi matin, le coordinateur du mouvement Manuel Bompard a finalement condamné « l’attaque du Hamas contre Israël », Jean-Luc Mélenchon a de nouveau réaffirmé la position singulière de LFI en s’en prenant le soir même au Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), qui appelait à des rassemblements en solidarité avec Israël. Ce n’est pas la première pique du leader insoumis contre le Crif, ni la première fois que son parti est accusé d’antisémitisme. L’« antisionisme » de LFI est « aussi une façon de masquer de l’antisémitisme », avait ainsi attaqué la première ministre Élisabeth Borne, la veille.
Mais qui est le patron à LFI ?
C’est Jean-Luc Mélenchon bien sûr. Et c’est donc lui qui donne le « LA » aux députés du mouvement à l’Assemblée Nationale. Et pas que, à l’ensemble des élus de la NUPES (les insoumis, les écologistes, les socialistes et les communistes).
Se refusant à qualifier l'attaque du Hamas de terroriste, Mathilde Panot (présidente du groupe) et d'autres députés, comme Danièle Obono, récemment nommée juge à la Cour de justice de la République, se sont attirés les foudres d'une partie de l'opinion. 86% d'entre eux condamnent l'ambiguïté du parti de Jean-Luc Mélenchon.
Soulignons que tous les députés de la NUPES, ne sont pas totalement sur la même ligne. On peut citer, a sein du parti des insoumis, François Ruffin et Clémentine Autain. Olivier Faure du bout des lèvres pour les socialistes. Pour Fabien Roussel, secrétaire national du PCF « Il ne peut pas y avoir de doutes, de flou, de manquement grave quand il y a une actualité comme celle qui vient de se produire ». Pour F.Roussel La Nupes est une « coalition aujourd'hui dépassée ».
Cette situation est somme toute très délicate, voire même gênante pour les députés ayant rejoint la Nupes pour avoir une chance de siéger sur les bancs de l’hémicycle de l’assemblée nationale.
Jean-Philippe NILOR par exemple. Le député LFI de Martinique roule t-il toujours et encore pour Mélenchon ?
La rédaction de Patmedias.fr a proposé à plusieurs reprises au député d’éclaircir son positionnement dans cet imbroglio, cette confusion politique suite aux déclarations des responsable de LFI suite à l’attaque terroriste du Hamas contre Israël. Jean-Philippe Nilor si prompt à monter au créneau, souvent à coup de fracas et faire le buzz, demeure silencieux. Un silence qui traduit son malaise ? C’est une information. Sait-il lui-même sur quel pied danser ? Mais de manière personnelle, le député LFI de Martinique refuse-t-il, lui aussi de qualifier le Hamas de groupe terroriste et de condamner ce nouveau pogrom subi par les juifs en Israël ?
Cette question peut être également posée aux deux autres députés de Martinique, eux aussi membres de la France Insoumise, Marcellin Nadeau et Jiovanny William.
Des questions importantes d’humanité, loin en effet des questions de sémantiques « transocéaniques » plutôt que « d'Outre-mer » pour qualifier nos territoires d’outremer. C'est en tout cas le souhait du groupe LFI à l'Assemblée Nationale qui a fait part de sa volonté le 10 octobre dernier, lors de son point hebdomadaire au Palais Bourbon. Les parlementaires évoquaient ainsi les textes qui seront présentés lors de leur niche parlementaire du 30 novembre prochain.
Attendons de voir ce qu’ils vont tous faire à l’approche des prochaines élections européennes de juin 2024.
A gauche un certain nombre de partis habitués au scrutin européen ont annoncé leur volonté de présenter une liste aux élections européennes de 2024, sans officialiser les personnalités qui conduiront leur campagne même si du côté de La France insoumise (LFI), on continue de pousser pour la création d’une liste commune avec les partenaires de la Nupes.