Vous reprendrez bien une dose de censure et d'attaques idéologiques.
Lors d'une interview donnée à Radio J, dimanche 9 juillet, le ministre de l'Éducation nationale s'est attaqué à la chaîne Cnews. Interrogé d'abord sur la montée en puissance du groupe Bolloré, propriétaire de la chaîne d'information en continu, dans le secteur des manuels scolaires, Pap Ndiaye a reconnu qu'il s'agissait « d'une situation préoccupante car nous avons intérêt, pour ce qui concerne les manuels scolaires, à la plus grande diversité possible ».
Le ministre a par ailleurs qualifié Cnews et Europe1 de « presse d'extrême droite ». Des propos violents sortis de la bouche d'un ministre de la République. Un ministre très controversé sur son action à la tête de son mandat. Pap Ndiaye a pourtant un chantier énorme à mener sur l'école. Censurer la pluralité au nom de la Démocratie. Mais où va t-on ?
Manque d'enseignants (plus de 3000 postes non pourvus pour la prochaine rentrée scolaire) la laïcité attaquée dans les écoles, les collèges et les lycées, par des groupes d'ultra-gauches, le harcèlement scolaire, la France encore classée dernière dans le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) , l'éducation nationale vit sa plus grande crise. Que fait ce ministre pour renverser la tendance ? Son bilan rien que son bilan est au centre des débats. Une situation, il faut le reconnaître dont il n'est pas seul responsable. Mais attaquer les journalistes sur leur travail d'information est un leurre pour cacher son inaction. Des attaques qui mettent en danger nos confrères sur le terrain.
Patmedias apporte son total soutien aux journalistes de Cnews et d'Europe1.
Et que dire de la sortie idéologique de Izïa Higelin, la fille de Jacques Higelin. La chanteuse se produisait sur scène, jeudi, à Beaulieu-sur-Mer, et a imaginé comment Emmanuel Macron pourrait être lynché publiquement par les spectateurs.
Le parquet de Nice a fait savoir à l’Agence France-Presse, samedi 8 juillet, qu’une enquête visant la chanteuse pour « provocation publique à commettre un crime ou un délit » a été ouverte, après que l’artiste a évoqué un lynchage d’Emmanuel Macron lors d’un concert jeudi.
« C’est la brigade territoriale de la gendarmerie de Beaulieu-sur-Mer (Alpes-Maritimes) et la brigade de recherches » qui sont saisies de l’enquête, a ajouté le procureur de la République de Nice, Xavier Bonhomme, confirmant une information initiale de Nice-Matin. Il a précisé que l’enquête ne faisait pas suite à une plainte.