Serait-ce de la science-fiction que d'imaginer nos modes de consommation complètement bouleversés. Si bouleversés que nous serions contraints de cuisiner un bon plat de rats, de testicules de poulet ou encore de lézards, d'insectes ?
Pas si "science-fiction" que cela car leurs consommations existent déjà dans certains pays. Pour beaucoup d'entre nous, il est inimaginable de manger des insectes par exemple. Pourtant, l’entomophagie (la consommation d'insectes par l'être humain) se développe en Europe depuis une dizaine d’années et l’on trouve désormais un grand choix d’insectes comestibles dans les boutiques spécialisées ou sur des sites de vente en ligne. On y reviendra.
Dans notre menu spécial, il y a le rat. L'animal réveille des peurs ancestrales. Il ne bénéficie pas vraiment d'un capital sympathie. Et pour cause. Destructeur, proliférant massivement en zone urbaine, le rat peut également être vecteur, via son urine, de la leptospirose. Chez l'homme, cette maladie bactérienne est souvent bénigne, mais peut conduire dans ses formes graves à l'insuffisance rénale, voire à la mort dans 5 à 20% des cas, rappelle l'Institut Pasteur.
Pourtant le rat est un régal en Thaïlande. Les locaux en raffolent. Cuisine thaïlandaise étonnante. Vos réactions en commentaire.
Au menu du jour, je vous propose dans une prochaine édition, un grand classique qui fait l'unanimité à chaque fois qu'il arrive sur la table : les testicules de poulet.