En ces temps solitaires, et si on devenait solidaires ?
Comme un mercredi, premier jour de soldes, où les gens se ruent sur les "bonnes affaires", pourquoi ne pas se jeter avec la même frénésie dans l’idée que faire du bien aux autres, c'est aussi se faire du bien à soi ?
Imaginons que ce matin, une lueur de solidarité éclairait doucement les esprits confinés.
Une question les tarauderait sans nulle doute tous : Que faire pour les autres tout en restant chez soi?
Serait-ce l'énergie du lundi mêlée à la détermination de commencer la semaine en pleine possession de ses moyens ?
Il n’empêche que les idées se bousculeraient.
Donner de l'argent? Ce serait un bon début. Mais transformer cette idée en réalité pourrait demander toute une journée.
La baisse constatée des accidents de la route pendant cette période a généré des économies chez certains assureurs. La Maïf par exemple affiche un bénéfice d’environ 100 millions d’euros.
Nous avons essayé de joindre son responsable local qui n'a voulu nous répondre, faute d'autorisation de sa hiérarchie, au niveau national. La Maïf a préféré parfaire son image de marque chez nos confrères d'RTL.
Ecoutons alors les explications de Pascal DEMURGER, Directeur Général de la Maïf.
L'assureur propose alors de restituer à ses adhérents environ une trentaine d’euros par assuré.
En Martinique, le Rotary club réalise une collecte auprès de 17 stations services dans lesquelles chacun peut déposer des dons à destination du CHU.
Finalement, certains pratiquent au quotidien et depuis longtemps la solidarité.
On les regarde souvent au loin en se disant qu'ils ont raison, et on se donne dans le même temps bonne conscience, en prétextant, pour nous, le manque de temps.
Mais n’est-il pas temps désormais de reprendre le contrôle de ce fameux temps qui nous échappe (soit disant) pour agir solidairement ?
"La fraternité n'est qu'une idée humaine, la solidarité est une idée universelle"