Malgré le contexte sanitaire actuel, l'association Okinawa-te Tropic Club dirigée par Eliane Glondu (6ème Dan de Karaté) s'est offert une sortie détente, pas comme les autres, le week-end dernier. Direction le Club équestre de l'Hyppocampe situé au Lamentin.
Un grand moment de partage avec les chevaux. Approcher l’animal, en prendre soin, le seller et savoir monter. Une initiation en quatre étapes, plutôt bien appréciée, par les élèves de ce centre d'arts martiaux. Un plus pour les ados, qui sont en recherche d'activités, plus rares à cause du Covid19 et de son lot de restrictions.
Mais quoi de plus inspirant que de s'entraîner en pleine nature. Les élèves de l'OTC, ont bien compris qu'ils pouvaient concilier Art Équestre et Art Martial. Deux sports qui requierènt en effet, rigueur et discipline. Sans doute une aubaine pour les professeurs venus les encadrer : Eliane Glondu, 6ème Dan pour le Karaté, Jean-Georges Voisin 4ème Dan pour le Kung-Fu et Jacques Lepasteur, 3ème Dan pour l'Aïkido.
On ne peut exiger de son cheval le meilleur de lui-même sans s’investir soi-même : ce qu’un·e cavalier·ère demande à son cheval, il·elle doit pouvoir l’exiger de lui-même·elle-même (endurance, force, souplesse et légèreté).
La bonne condition physique du cavalier est donc primordiale, et ce quelque soit le niveau de travail recherché puisque le premier concerné est le cheval, et que ce dernier est amené à porter son cavalier.
Monter à cheval exige une maîtrise quasi parfaite : posture, symétrie, coordination, concentration, respiration… autant de sujets de travail et de réflexions qui demandent des mois voire des années d’entraînement.
Dans cet exercice, les arts martiaux sont excellents, ils développent non seulement les fonctions physiques du corps humain, mais véhiculent également un code moral, des valeurs, et un état d’esprit (le dô, la Voie) très proches de l’art équestre et de ses composantes.