Elles réclament 3 places sur les 5 accordées aux organisations de jeunesse au CNT( Conseil national de la transition)
Depuis le 14 septembre, le CNRD organise une série de concertations nationales pour fixer les grandes lignes de la transition. Après ses différentes consultations, notamment avec les organisations de jeunes et de femmes, une charte de transition a été mise à la disposition de la population. Le nouveau président, le Colonel Mamady DOUMBOUYA semble avoir pris en compte les préoccupationss de la jeunesse. C'est ainsi qu'il leur accorde 5 places au CNT (Conseil national de transition). Cet organe, qui fera office de Parlement durant cette période transitoire, devrait être composée de 81 membres représentant toutes les couches politiques et sociales de la Guinée. Mais malheureusement, avec un nombre limité de sièges et un quota de 30% de femmes dans chaque groupe, la distribution des places fait déjà l’objet de débat au sein des organisations de jeunesse.
Depuis quelques jours, un groupe de jeunes filles, fait campagne sur différents réseaux avec pour slogan « Parce que nous pouvons, parce que nous voulons faire avancer notre pays, parce que nous avons tant été marginalisées, nous réclamons 3 places sur les 5 cinq places accordées aux organisations de jeunesse au sein CNT »
Makèmè Konaté, activiste Guinéenne de 18 ans, lauréate du prix du leadership d’excellence au féminin à Bruxelles, est au cœur de cette initiative.
Le nouveau chef du gouvernement guinéen sera chargé de mettre en application la charte de la transition élaborée quelques jours après la prise du pouvoir par l’armée. Cette charte stipule en son article 51, entre autres, que le Premier ministre dirige, coordonne et anime l’action gouvernementale.
En nommant un Premier ministre sans expérience gouvernementale, le colonel Doumbouya a choisi une personnalité éloignée de la politique intérieure et peu suspecte de participation aux querelles intestines des dernières années.
Mohamed Béavogui avait déjà été pressenti à ce poste sous le règne de feu général Lansana Conté en 1987 au lendemain des violents mouvements sociaux et grèves à répétitions qui avaient fait vaciller le régime d’alors et obligé l’ancien président à choisir Lansana Kouyaté à ce poste.
Outre plusieurs langues locales, Mohamed Béavogui parle aussi le français, l’anglais, le russe et l’italien. Marié et père de 4 enfants, il est né le 15 août 1953 à Porédaka, dans le centre de la Guinée.
(Article à lire également sur le blog Médiapart de Pat Médias)