Professeur des Universités, agrégé de Sciences Politiques, Fred Constant analyse les enjeux de ce scrutin pour les territoires ultramarins. « Compromis sans compromissions ».
Les Outre-mer devront élire 27 député(e)s pour représenter leurs territoires à l'Assemblée nationale lors du scrutin des 29 et 30 juin, puis des 6 et 7 juillet. Pas moins de 200 candidats sont en lice pour la députation et ils devront porter leurs préoccupations locales au Palais Bourbon, en s'associant à l'un des trois grands blocs nationaux. Ils seront donc dans l'obligation de construire des coalitions pour se faire entendre. Vous le savez, trois camps émergent : celui d'Emanuel Macron et des Centristes, le RN-LR d'Eric Ciotti et les souverainistes et enfin le Nouveau Front Populaire (LFI, PS, ECOLOGIE LES VERTS, PC, NPA).
Comment y voir clair dans cette nouvelle redistribution des cartes politiques après la dissolution de l'Assemblée Nationale décidée par Emmanuel Macron ? L'analyse de Fred Constant, Professeur des Universités, Agrégé de Sciences Politiques.
A l’Assemblée nationale, les députés ultramarins ne pèsent pas grand-chose. Vingt-sept sièges seulement leur sont réservés, soit un peu moins de 5% de l’hémicycle. Pourtant, à l’approche de législatives particulièrement incertaines, où la majorité pourrait se jouer d’un rien, ces cinq petits pourcents valent cher.