C'était lors des traditionnelles questions au gouvernement le 15 mai 2024, les élus d'outre-mer sont montés au créneau face à la politique de Gabriel ATTAL.
La situation chaotique que connait la Nouvelle Calédonie suscite des débats en tout genre, tant dans l'hexagone qu'en Outre-mer. Avec déjà de nombreuses prises de positions d'élus en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane. L'État craignant même un risque de contagion dans ces territoires. Les présidents des régions Réunion, Guadeloupe, et des collectivités de Guyane et de Martinique ont demandé ce dimanche 19 mai le "retrait immédiat" de la réforme du corps électoral en Nouvelle-Calédonie, décriée par les indépendantistes et à l'origine de violences dans le territoire du Pacifique sud depuis plusieurs jours.
Lors des questions au gouvernement du 15 mai 2024, la situation actuelle en Nouvelle Calédonie a donc été soulevée par Jean-Victor Castor, député dans la 1ʳᵉ circonscription de la Guyane et membre du Mouvement de décolonisation et d'émancipation sociale. D'autres élus ont pris la parole pour interroger le gouvernement de Gabriel Attal notamment sur les problèmes du Foncier ainsi que le prix des billets d'avion pour l'outre-mer.
Elus d'Outre-Mer revient sur ces questions au gouvernement.
Une semaine après le début des émeutes en Nouvelle-Calédonie, les blocages de routes persistent, malgré une vaste opération lancée par les forces de l’ordre. Des détonations ont retenti dans la nuit à Nouméa, dont la maire craint une « escalade », alors qu’un nouveau conseil de défense se tiendra ce lundi soir. Un homm age a été rendu aux deux gendarmes tués la semaine dernière.
L’aéroport de Nouméa fermé jusqu’à jeudi
Au micro de la radio ABC, le Premier ministre australien Anthony Albanese a déclaré, ce lundi matin, que « la situation est vraiment préoccupante » . L’Australie, de même que la Nouvelle-Zélande, a demandé durant le week-end à pouvoir poser des avions afin de rapatrier ses concitoyens. Le ministre a précisé que Canberra avait recensé 300 Australiens désireux de quitter la Nouvelle-Calédonie, où tous les vols sont suspendus depuis mardi 14 mai. L’aéroport international de Nouméa demeurera fermé aux vols commerciaux jusqu’à jeudi, 9 h (minuit à Paris), a indiqué lundi à l’AFP Charles Roger, directeur de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Nouvelle-Calédonie, gestionnaire de la plateforme.