Le corps retrouvé en état de décomposition avancé au Lamentin était celui d'un homme du Guyana.
Le 17 avril dernier un homme a été retrouvé dans un immeuble de la rue Schoelcher au Lamentin, où se situe la boutique More Fayah. Les pompiers ont été contactés par les voisins, alertés par les odeurs nauséabondes qui se dégageaient du bâtiment. La victime a été retrouvée morte par les secours et présentait de multiples blessures.
La Martinique fait face à une problématique de crimes violents qui impactent la société. Ces crimes peuvent être divisés en différentes catégories, telles que les meurtres et les décapitations, les agressions physiques, et les viols et les agressions sexuelles. Chacune de ces catégories présente ses propres caractéristiques et taux de criminalité. Les meurtres et les décapitations sont des crimes violents qui suscitent une grande inquiétude. Bien que ces types de crimes soient relativement rares, leur impact sur la société est significatif. Les statistiques montrent que le nombre de meurtres a connu une légère hausse ces dernières années. Les décapitations, quant à elles, sont des actes particulièrement choquants qui entraînent une réaction importante du public. La résolution de ces affaires et la punition des coupables sont des enjeux essentiels pour rétablir la confiance dans le système judiciaire et assurer la sécurité des citoyens.
David Zobda, maire de la commune du Lamentin a réagi . « Je suis très choqué de ce qui s'est passé, j'ai été très surpris. Il s'agit d'un crime odieux, crapuleux, d'une violence inouïe qui a choqué toute la population du Lamentin en particulier dans le centre-ville. Beaucoup d'administrés m'ont fait part de leurs inquiétudes suite à cela. Cela jette un froid et un discrédit sur l'animation du cœur de ville, c'est très préoccupant. Nous avons signalé à la police certaines situations préoccupantes qui méritent une attention particulière. Cela ne laisse personne indifférent ce qui s'est passé », a t-il confié à la presse locale.
L'homme retrouvé la tête et les deux mains coupées, avait été placé en garde à vue pour « violences réciproques » trois ans auparavant, avec un autre individu du même âge, un « rasta » de Saint Vincent . Et il se trouve que ces deux hommes avaient leur magasins « Ital » dans la même rue, quasi face à face. Les rastas vivent plus ou moins à la marge de la société. Pour vivre conformément aux canons du rastafarisme, la plupart d’entre eux sont des agriculteurs appliquant les principes de culture biologique. Les règles de ce mouvement préconisent de se nourrir de végétaux à l'exception des produits de la vigne et de ne pas couper ni peigner ses cheveux. Ils arborent des "dreadlocks".
Ils sont végétariens, ne boivent pas de vin mais fument la « ganja » ou « herbe de la sagesse ». Autrement dit de la drogue.
Les deux hommes se disputaient-ils le marché de la drogue ? La question se pose. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de la mort de cet homme. De toute évidence, les policiers s'orientent sur la piste d'un meurtre. Des investigations sous la direction du parquet de Fort-de-France.
Selon nos information, un susect originaire de Saint-Vincent serait à l'article de la mort. Cancer, sida, il ne se soignait pas, engageant même des relations intimes avec des femmes malgré son état. Tout cela sur fond de trafic de drogue et de règlement de compte. Le suspect embauchait des sans-papiers pour surveiller son activité illicite. Dans le quartier tout le monde connaissait l'existence de ces va-et-vient de la « Beu » mais rien n'a été fait pour endiguer le phénomène. Toujours selon nos informations, Il y aurait même une complicité d'agents de la police municipale. Et tout cela se déroule sous omerta des autorités. Réglement de compte entre gangs. Plusieurs personnes sont actuellement sur écoute de la police. Nous ne donnerons pas les noms des intéressés pour ne pas entraver l'enquête en cours. Un homme d'origine sainte lucienne aurait été témoin d'une embrouille entre la victime et le suspect avec des menaces de mort.
affaire à suivre.