Le principe de laïcité de la France examiné au Comité des droits de l’homme. Une remise en cause à peine voilée des « petits hommes gris » du Comité.
Le Comité des droits de l'homme des Nations unies a publié ce jeudi ses conclusions sur la mise en œuvre du pacte relatif aux droits civils et politiques. Parmi les États, pour la première fois en 10 ans, la France. Des développements significatifs ont été constatés, certains positifs, d'autres plutôt négatifs, notamment concernant le droit de réunion pacifique avec l'interdiction de manifestations de soutien au peuple palestinien, le recours excessif à la force vis-à-vis des migrants à la frontière franco-britannique, mais aussi son principe de laïcité.
Le concept français de laïcité est souvent mal compris à l’étranger. Et cela pas uniquement dans les pays où l’islam est une religion d’Etat comme le Maroc, l’Algérie, l’Egypte, l’Irak, ou l’Iran, mais également dans des démocraties libérales occidentales, dites sécularisées.
Aujourd’hui, dans le cadre de cette laïcité, les religions ont voix au chapitre, en particulier sur les thèmes de société. Elles contribuent à la conversation publique, mais elles sont priées de s'abstenir d’intervenir sur le terrain strictement politique. Voeu pieux. Une certaine religion, l'Islam tente souvent par tous es moyens de s'ériger au dessus des valeurs de la République et donc de la laïcité. La neutralité de notre Etat dans le domaine des croyances permet la cohabitation pacifique des fidèles des différents cultes et de ceux qui n’appartiennent à aucun. Il faut le savoir : notre fameuse laïcité est mal vue. Bien des journaux américains estiment que le gouvernement se servirait des récents attentats islamistes comme de prétextes pour une "répression de l’islam", menée au nom d’une laïcité intransigeante.