L'idée fait son chemin chez les maires.
Après que Robert Ménard a instauré lundi un couvre-feu pour les mineurs de moins 13 ans à Béziers, le maire de Nice a annoncé mardi qu’il ferait de même. Annoncé par Gérald Darmanin pour lutter contre la délinquance juvénile, le couvre-feu pour les mineurs est entré en vigueur lundi soir à Pointe-à-Pitre. Vraie fausse solution ? Les avis divergent dans les territoires ultramarins.
Invité mardi matin sur BFMTV/RMC, le maire Horizons de Nice (Alpes-Maritimes), Christian Estrosi, a également indiqué vouloir remettre en place le couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans circulant sans une personne majeure à leur côté, qu’il avait « mis en œuvre » dans sa ville par un arrêté en 2009. « Nous sommes en train de renouveler l’arrêté pour qu’il puisse poursuivre le rôle qu’il a joué de 2009 à 2020 », a indiqué l’édile, précisant que le dispositif avait été interrompu au « moment du Covid-19 ». Un couvre-feu qui concernera « toute la ville », a ajouté Christian Estrosi sur BFMTV/RMC.
Lors d’un entretien sur TF1 dans la matinée de mardi, Louis Aliot, le maire Rassemblement national de Perpignan (Pyrénées-Orientales) avait pour sa part déclaré : « Si c’est concluant [à Béziers], pourquoi ne pas le mettre à Perpignan ? » Interrogé à ce sujet quelques heures après par L’Indépendant, l’édile a cependant revu sa position. « Je n’ai pas l’intention de mettre en place le couvre-feu à Perpignan », a-t-il indiqué, expliquant ne pas en voir « l’utilité pour l’instant », et estimant que la mesure « ne correspond pas à Perpignan ».