Pour la plasticienne Valérie John, « Le cheveux n'est qu'un prétexte pour questionner les identités » .
Valérie John est une figure majeure de l’art contemporain en Martinique. Plasticienne contemporaine reconnue par ses pairs, elle est nommée en 2022 pour le prestigieux prix AWARE. Artiste profondément ancrée dans la culture martiniquaise, Valérie John propose un œuvre universelle au cœur du « Tout-monde ».
Valérie John est née en 1964 à Fort-de-France (Martinique). Elle vit et travaille à Trinité. Son mémoire de maîtrise (Université de la Sorbonne, Paris) a été consacré au thème du pagne. Elle a pris part à quelques expositions collectives : à l’espace Eiffel (Paris), à la Barbade, en Martinique. Elle part pour le Sénégal en 1983 et visite la Gambie, le Mali et la Mauritanie. Après plusieurs années en Afrique, elle décide de retourner en Martinique pour poursuivre sa pratique et commence son travail d’enseignante. Elle réalise une première exposition personnelle intitulée « Désordre ingénu » (1997), puis une seconde sous le titre « Rapiècement dépaysement » (1999).
Elle s'est distinguée lors du colloque qui s'est déroulé le 16 avril 2024, en Martinique autour de l'œuvre colossale de René Ménil. Un temps de mémoire suspendu qui a réuni de nombreux participants. Le public bien sûr, des écrivains, historiens, philosophe ainsi que des étudiants du Lycée Polyvalent Victor Anicet à Saint-Pierre. Eux aussi avaient suivi, à leur manière les traces de cet éveilleur de consciences qu'était René Ménil.
Découvrez comment dans "Espace Mémoire et Culture".
René MENIL (1907-2004) était un intellectuel, membre puis dirigeant du Parti Communiste Martiniquais, mais aussi un penseur de l’identité martiniquaise : essayiste, critique littéraire, poète, militant anticolonialiste, méconnu.
Dans le tumulte des débats sur l’égalité des chances, une question qui « décoiffe » a été adoptée par l'Assemblée Nationale : celle de la discrimination capillaire.
Si cette proposition de loi s’attaque à des problèmes bien réels, on pourrait se demander si elle est vraiment nécessaire, à l’aune des textes existants.
Mais après tout, peut-être que cette proposition de loi est le dernier coup de « peigne » nécessaire pour « démêler » les préjugés…Attendons voir ce que les sénateurs décideront de faire.