Les députés demandent que tous les otages soient libérés immédiatement et sans condition et que l’organisation terroriste du Hamas soit démantelée.
Dans une résolution adoptée jeudi, les députés expriment leur plus profonde tristesse pour les victimes innocentes des deux côtés. Ils appellent à un cessez-le-feu permanent et à relancer les efforts en vue d’une solution politique à condition que tous les otages soient libérés immédiatement et sans condition et que l’organisation terroriste du Hamas soit démantelée.
Tout en condamnant avec la plus grande fermeté les attaques terroristes odieuses commises par le Hamas contre Israël, ils dénoncent également la réponse militaire disproportionnée d’Israël, qui a causé un nombre de morts civils d’une ampleur sans précédent.
Israël a le droit de se défendre dans les limites du droit international, soulignent les députés, ce qui implique que toutes les parties à un conflit fassent la distinction entre combattants et civils, que les attaques soient uniquement dirigées vers des objectifs militaires et que les civils et les biens civils ne soient pas ciblés par les attaques.
Se déclarant profondément préoccupés par la situation humanitaire désastreuse qui se détériore rapidement dans la bande de Gaza, les députés soulignent qu’il est urgent d’avoir un accès humanitaire total, rapide, sûr et sans entrave à la totalité de la bande de Gaza, et exigent la restauration immédiate des infrastructures vitales.
La résolution appelle à une initiative européenne pour remettre la solution à deux États sur les rails et souligne la nécessité absolue de relancer immédiatement le processus de paix. Elle salue la Journée d’initiative pour la paix au Proche-Orient lancée par l’Union européenne et la Ligue arabe juste avant les attaques du 7 octobre.
Les députés soutiennent également pleinement l’Initiative arabe pour la paix de 2002, qui propose une normalisation complète des relations entre l’État d’Israël et tous les États arabes en échange du retrait total d’Israël de tous les territoires palestiniens et arabes occupés depuis 1967, et demandent instamment que l'Autorité palestinienne soit pleinement associée à cette démarche.
Les députés appellent à la fin de l’occupation des territoires palestiniens et soulignent que les colonies israéliennes en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, sont illégales au regard du droit international. Ils condamnent fermement la montée de la violence des colons extrémistes à l'encontre des Palestiniens et demandent que des mesures restrictives soient imposées par l'UE aux colons extrémistes qui violent les droits humains et le droit international.
Les responsables d’actes terroristes et de violations du droit international doivent rendre des comptes
La résolution souligne enfin le ferme soutien de l’UE aux travaux de la Cour pénale internationale et de la Cour internationale de justice et demande que les responsables d’actes terroristes et de violations du droit international soient tenus de rendre des comptes. La prise d’otages et les attaques délibérées contre des civils constituent de graves violations du droit international, avertissent les députés.
La résolution souligne enfin le ferme soutien de l’UE aux travaux de la Cour pénale internationale et de la Cour internationale de justice et demande que les responsables d’actes terroristes et de violations du droit international soient tenus de rendre des comptes. La prise d’otages et les attaques délibérées contre des civils constituent de graves violations du droit international, avertissent les députés.
Alors que des efforts diplomatiques internationaux sont en cours pour résoudre le conflit à Gaza et empêcher qu'il ne dégénère en crise régionale, le gouvernement israélien a exprimé sa détermination à mettre fin au règne du Hamas à Gaza. Les responsables israéliens ont affirmé une transition vers une guerre plus ciblée, même si des combats intenses se poursuivent.