Le taux de participation au premier tour des élections législatives atteignait 59,39% à 17 heures, soit 20 points de plus qu'au premier tour de 2022 à la même heure. Selon l’Ifop, la participation finale est estimée à 69 %.
Le taux de participation au premier tour des élections législatives atteignait 59,39% à 17H00, soit 20 points de plus qu'au premier tour du scrutin législatif de 2022 à la même heure, a indiqué dimanche le ministère de l'Intérieur.
C'est le plus fort taux depuis le premier tour des élections législatives de 1978 (68,89%), à l'exception du scrutin de 1986 mais qui se déroulait à la proportionnelle à un tour. En 2022, il était de 39,42%. Lors de la précédente élection législative anticipée, en 1997, le taux était de 54,59% à la même heure au premier tour. Il était de 40,75 % en 2017 à la même heure, de 48,31% en 2012, de 48,31%, en 2007 et 50,51% en 2002.
La participation la plus forte par département est enregistrée dans le Finistère avec 68,26%, devant le Tarn (67,31%) et la Dordogne(66,82%). Les taux les plus faibles apparaissent en région parisienne avec 47,04% en Seine-Saint-Denis, 50,53% en Essonne et 50,91% dans le Val-d'Oise. A Paris, le taux est de 60,87%. Dans les Bouches-du-Rhône, il atteint les 63,34%, et 61,75% dans le Var.
En votant lors des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, les électeurs ne choisissent pas seulement leurs représentants à l'Assemblée nationale. Ils déterminent aussi le montant des subventions publiques accordées chaque année aux partis politiques, qui dépend pour moitié du nombre de voix obtenues au premier tour. Un apport vital pour les états-majors des formations, qui ont vu leur avenir financier être remis en cause par la dissolution surprise de l'Assemblée nationale.
Pour avoir droit à cette manne financière, il faut qu'au moins 50 candidats d'une formation dépassent 1% des suffrages exprimés en France métropolitaine – les outre-mer suivent une législation particulière. Une deuxième partie du financement est répartie en fonction du nombre de parlementaires obtenus. Pour 2024, 34 partis se sont partagé quelque 66 millions d'aide publique directe, mais tout est remis à plat.