Rapport alarmant sorti lors de la journée mondiale de l'eau en mars dernier. Celui de la gestion de l'eau à l'épreuve du changement climatique.
Déficits de pluies, nappes phréatiques à un niveau historiquement bas, ruptures d'eau potable, des départements contraints de prendre des mesures de restriction d'eau, des régions subissant de fortes inondations depuis mi-octobre, partout, le changement climatique – en provoquant une augmentation de la fréquence et de l'intensité des sécheresses et des précipitations extrêmes – révèle une dégradation des écosystèmes régulateurs du cycle de l'eau. La rédaction de Patmedias a lu ce rapport et vous propose ses grandes lignes.
Les rapporteurs identifient plusieurs leviers d'amélioration qui s'articulent autour des exigences suivantes :
►Mieux connaître la disponibilité de la ressource et les effets du changement climatique sur celle-ci ;
►Disposer d'informations précises et régulières, si possible en temps réel, sur les prélèvements opérés en faveur des activités humaines ;
►Protéger l'eau et les milieux aquatiques en se fondant autant que possible sur des solutions naturelles, comme favoriser l'infiltration de l'eau dans le sol et ralentir le cycle de l'eau ;
►Encourager la sobriété et les économies d'eau pour tous les usages, notamment en accompagnant le monde agricole ;
►Développer le stockage de l'eau sous des formes qui ne nuisent pas aux espaces de stockage naturels que sont les nappes phréatiques ;
►Réutiliser les eaux non conventionnelles et les eaux usées chaque fois que cela est possible ;
►Développer des mécanismes de gouvernance collectifs efficaces et réellement appliqués pour définir le partage de l'eau et penser l'aménagement du territoire en fonction de la ressource ;
►S'interroger sur les moyens budgétaires et sur les outils fiscaux permettant une protection maximale de la ressource tout en responsabilisant les différents acteurs.