C'est la grande question qui se profile: les robots remplaceront-ils les humains? Voici trois robots qui prouvent que la réponse à cette question pourrait très bien être oui.
C'est le cofondateur d'OpenAI, Greg Brockman, qui l'a annoncé lui-même en mars dernier sur Twitter. La start-up a dévoilé, avant la mise à disposition pour le grand public, ce que va proposer le successeur de ChatGPT.
La nouvelle mouture du logiciel d'intelligence artificielle, GPT-4, a réussi l’examen du barreau avec un score proche des 10% des meilleurs candidats, alors que son prédécesseur se situait autour des 10% les plus faibles. Pour autant, “dans une conversation informelle, la distinction entre GPT-3.5 (la précédente version, NDLR) et GPT-4 peut être subtile”, explique l’entreprise sur son site...
C'est lorsque la tâche est plus complexe que la différence saute aux yeux. “GPT-4 est plus fiable, créatif et capable de gérer des instructions beaucoup plus nuancées que GPT-3.5 ”, promet OpenAI, qui a fait passer à son logiciel des tests de biologie, de droit, d’économie ou de littérature. GPT-4 s’en sort bien mieux que son prédécesseur en droit ou en chimie, mais reste aussi médiocre lorsqu'il s'agit d'un test de mathématiques universitaire.
Au chapitre des nouveautés, on notera l’arrivée d'entrées visuelles : GPT-4 sera capable d'identifier un objet, d’en expliquer son utilité ou son usage, ou même de comprendre une langue écrite. “Malgré ses capacités, GPT-4 a des limites similaires à celles des modèles GPT précédents”, précise OpenAI. “Plus important encore, il n'est toujours pas totalement fiable - il imagine des faits et fait des erreurs de raisonnement.”
Par ailleurs, “GPT-4 présente des risques similaires à ceux des modèles précédents, tels que la génération de conseils nuisibles, de code bogué ou d'informations inexactes”, reconnaît OpenAI.